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Français en Chine – Se loger

Éditeur:Date de sortie:2017-01-04 Source: Retour

Après la venue dela première étudiante française de Centrale Pékin, Maylis de la promotion 2015,l’École Centrale de Pékin accueille en 2016 six nouveaux étudiants français.Afin de faciliter leur installation et de mieux connaître les différencesculturelles entre nos deux pays, le Bureau des élèves a réalisé une séried’interviews auprès de ces derniers pour les interroger sur leurs premièresimpressions de vie en Chine.

Les conditions delogement ont toujours été considérées comme cruciales par les étudiants etsemblent en train de devenir aujourd’hui un des critères fondamentaux pourévaluer les universités. En France, les étudiants ont le choix entre larésidence universitaire et les différents modes d’hébergement hors campus. ÀBeihang, il existe deux résidences : celle dans la zone d’enseignement(pour les étudiants en bachelor) et celle de Dayuncun (pour les étudiants enmaster et en doctorat). À Dayuncun, chaque module est composé par troisdortoirs équipés avec l’air conditionné. L’électricité et l’eau chaude sontfournies de manière constante (24h/24h). La résidence des étudiants étrangers se situe aussi à Dayuncun,mais ils ne sont que deux dans chaque appartement. Entre la résidence et lazone d’enseignement, il faut 20 minutes de marche. Voyons maintenant ce que lesétudiants français pensent des conditions de logement à Beihang.  

Q : La distance entre Dayuncun et le campusvous paraît-elle trop grande ? Comment faites-vous l’aller-retour entre lesdeux ?

A

Maylis de Laparre de Saint Sernin :J’ai des amis français qui doivent passer une heureen route pour aller à la fac. Du coup en comparaison, Dayuncun est plutôtproche de la fac. En général, j’y vais à pieds.

Lilien Sauvage :Je trouve que Dayuncun est assez proche du campus. J’y vais à ofo(vélo partagé).

Loïc Boyer :La distance entre la résidence et la fac n’est pas grande et jevais à la fac à ofo.Théotime Kuhn :Moi aussi, je trouve que la résidence est assez proche du campus. EnFrance, il faut prendre le bus ou le métro pour aller à l’école et maintenantje le fais à pieds.

Matthieu Dubois :Comme les autres, je trouve que c’est pas loin du tout et j’y vaisà pieds.

Julia Mosseri :Pour moi, à pieds, ça fait un peu loin. Je prends souvent l’ofo.

Q : Le dortoir est-il assez grand pourvous ? Pensez-vous qu’il manque une cuisine ?

A

Maylis de Laparre de Saint Sernin :Maintenant, j’habite avec Julia qui est en première année. C’est assezgrand pour nous deux. Mais j’aime beaucoup cuisiner, alors qu’on n’a pas desalle de cuisine dans l’appartement. En plus, il est interdit d’utiliser lesappareils électroménagers comme l’autocuiseur par exemple… C’est un peudommage.

Lilien Sauvage :Je ne sais pas cuisiner et donc je n’ai pas besoin de salle de cuisine.Je trouve que le dortoir est assez grand.

Loïc Boyer :J’aimecuisiner. Il me faudrait une cuisine !

Théotime Kuhn :Moi pareil. Mais c’est vrai que le dortoir est assez grand.

Matthieu Dubois :Moi, je suis nul en cuisine… Donc c’est pas un problème pour moi.

Julia Mosseri :J’adore mon dortoir. Il est assez grand, mais il manque une cuisine.

Yoann Lerouge :L’espace est suffisant. Et moi aussi, j’aime beaucoup faire la cuisine.Ce serait mieux si on peut avoir une salle de cuisine en commun.

Q : Comment faites-vous la lessive ?

A

Maylis de Laparre de Saint Sernin :En général j’envoie tout à la laverieen bas du bâtiment.

Lilien Sauvage :Je fais la même chose sauf qu’après avoir fait du sport. Dans cecas-là, je la fais à la main.

Loïc Boyer :D’habitude, je vais à la laverie. Ça ne coûte pas cher. Dans larésidence, on a des machines à laver mais je ne sais pas comment les utiliser.Le lavomatique du bâtiment 4 est plus propre que les autres mais mon badge nefonctionne pas là-bas. Je pense que ça prend trop de temps pour faire lalessive à la main, alors que je n’en ai déjà pas assez pour mes études. Doncj’espère qu’on peut aménager une grande lavomatique qui fonctionne avec lescartes à recharger.

Matthieu Dubois :Moi aussi, je vais à la laverie.

Yoann Lerouge :Je vais à la laverie à côté de la banque. Je ne veux pas acheter unemachine à laver pour le dortoir parce qu’il n’y a pas assez de place.

Q : Qu’en pensez-vous du climat dePékin ?

A

Maylis de Laparre de Saint Sernin :Par rapport à la France, il fait plus chaud en étéet plus froid en hiver à Pékin. Et plus sec aussi. Mais ce qui m’embête, c’estsurtout la pollution.

Lilien Sauvage :Les écarts de température à Paris ne sont pas aussi importants queceux de Pékin. Le climat est tempéré. À Pékin, il peut faire très froid enhiver et très chaud en été.

Loïc Boyer :Moi, je trouve que le climat de Pékin n’est pas si mauvais que ça.

Théotime Kuhn :Pour l’instant, il ne fait pas très froid. Mais il faut attendrel’hiver pour voir. Je m’inquiète plutôt de la pollution.

Matthieu Dubois :Le climat de Pékin est très différent de celui de Paris. L’été estplus chaud et l’hiver plus froid. Et moi aussi, je me fais du souci à propos dela pollution.

Julia Mosseri :Le climat de Pékin est pas mal. À part la pollution, j’aime tout lereste.

Yoann Lerouge :Le climat n’est pas mauvais, mais comme j’ai vécu à Singapour à partirde la première année du collège, et là-bas ils respectent beaucoup mieux l’environnement,le ciel est plus bleu. Je n’aime pas la pollution atmosphérique à Pékin.

Q : Avez-vous rencontré des problèmeset difficultés dans votre vie à Dayuncun ?

A

Théotime Kuhn :À mon arrivée, certains équipements du dortoir étaient en panne. Ilsont tout réparé à la fin mais ça a pris du temps.

Loïc Boyer :Lemoment où je me suis installé, la chambre était mal propre. Ceux quil’occupaient avant moi n’avaient pas bien nettoyé avant de quitter larésidence. Certains équipements étaient en panne. Il y avait une fuite d’eau auniveau de l’air conditionné. Maintenant tout a été préparé mais ils ont mislongtemps pour le faire.

Outre les divergences au niveau du systèmed’éducation, les conditions de logement sont aussi très différentes dans lesdeux pays. Mais en général, les étudiants français sont satisfaits par rapportà leur dortoir. Après deux mois de séjour, ils commencent à s’y habituer et à aimerla vie à Beihangqui les marquera sans doute dans les années à venir.