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L'École centrale Paris

Éditeur:Date de sortie:2017-04-05 Source: Retour

   CentraleSupélec est l'une des 210 écoles d'ingénieurs françaises accréditées à délivrer un diplôme d'ingénieur. Elle naît en 2015 de la fusion entre l'École Supérieure d'Électricité (connue sous la marque Supélec) et l'École Centrale Paris (dont le nom officiel était École Centrale des Arts et Manufactures).

   Elle est placée sous la tutelle conjointe du ministre chargé de l’Industrie et du ministre chargé de l’Éducation Nationale et de l'Enseignement Supérieur. Elle est actuellement composée de quatre campus : Châtenay-Malabry (jusqu'en juillet 2017), Gif-sur-Yvette, Metz, et Rennes.

 

  L'école propose deux diplômes, celui d'Ingénieur diplômé de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures et celui d'Ingénieur diplômé de l'Ecole Zupérieure d'Électricité jusqu'en 2021. À partir de la rentrée 2018, un seul cursus doit être mis en place.

 

CentraleSupélec est membre fondateur du réseau d'échange Top Industrial Managers for Europe (T.I.M.E.), membre de l'association européenne des écoles d'ingénieurs Conférence des écoles européennes pour l'enseignement et la recherche des sciences pour l'ingénieur avancées (CESAER), et membre fondateur de l'Université Paris-Saclay.

Historique

 

École Centrale des Arts et Manufactures, École Centrale Paris.

 

L'École Centrale des Arts et Manufactures est fondée en 1829 sur une initiative privée, par Alphonse Lavallée, homme d'affaires actionnaire du journal d'inspiration saint-simonienne Le Globe et premier directeur, qui s'est entouré de trois scientifiques : Jean-Baptiste Dumas, Eugène Péclet et Théodore Olivier. Elle a pour but de former des ingénieurs généralistes pour l’industrie naissante (« les médecins des usines et des fabriques »), à une époque où les institutions supérieures forment plutôt des cadres de l'État. Elle devient publique en 1857 quand Lavallée la lègue à l'État Français pour en assurer la pérennité. Elle est ensuite temporairement renommée École Impériale des Arts et Manufactures. Elle attribue à partir de 1862 le titre d’ingénieur des arts et manufactures, premier titre d'ingénieur diplômé créé en France et devenu maintenant le titre d'ingénieur diplômé de l'École Centrale des Arts et Manufactures.

École Supérieure d'Électricité

 

L’École Supérieure d'Électricité a été fondée en 1894 par la Société internationale des électriciens, actuellement Société des Électriciens et des Électroniciens (SEE). Il s’agissait alors de former les ingénieurs pour l’industrie électrique en plein développement. Elle ne devient l’Association Supélec qu’en 1987. Les quatre membres fondateurs de cette association sont la Société des Électriciens et des Électroniciens (SEE), la Fédération des Industries Électriques, Électroniques et de Communication (FIEEC), le groupe Électricité de France (EDF) ainsi que la Société des Ingénieurs Supélec (renommée Amicale des Ingénieurs Supélec en 1995).

 

Création de CentraleSupélec

 

  L'École centrale Paris et Supélec ont signé en 2006 un accord-cadre et mis en place, en novembre 2008, une « alliance stratégique » qui a pour objectif une meilleure compétitivité internationale des deux Écoles.

 

Les directeurs de Centrale et Supélec ont annoncé en 2011 la création d'une marque et d'un logo communs. Ils ont également annoncé la création d'une association de préfiguration, chargée de mettre en place un rapprochement des 2 écoles, sous un nouveau statut.

 

Le rapprochement des deux écoles d'ingénieurs, dirigées par Hervé Biausser, se concrétise le 12 septembre 2014 par l'adoption des statuts du nouveau grand établissement, qui est placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et du ministère de l'Industrie. Le décret validant cette décision est présenté au Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche le 15 septembre 2014. Hervé Biausser dirige cette nouvelle école jusqu'à la fin de son mandat en cours. Le directeur suivant sera nommé par le président de la République pour une durée de cinq ans.

 

Formation

 

Jusqu’en 2021 (date de diplomation des premiers élèves rentrés sur le nouveau cursus), CentraleSupélec délivrera les deux diplômes :

 

•     le diplôme d'ingénieur diplômé de l'École Centrale des Arts et Manufactures (cursus ingénieur Centrale Paris),

 

•     le diplôme d’Ingénieur diplômé de l'École Supérieure d'Électricité (cursus ingénieur Supélec).

 

Un nouveau cursus devrait être mis en place. En décembre 2016 est annoncée la mise en place de deux cursus distincts, un cursus « généraliste » et un cursus « expert ».

 

Domaines de recherche

 

  Le centre de recherche de CentraleSupélec comporte plus de 1100 personnes (chercheurs, enseignants-chercheurs, post-doctorants, doctorants, ingénieurs, techniciens, personnels administratifs), réparties dans ses quinze laboratoires. Les domaines d'activités des laboratoires couvrent un large spectre : physique, physico-chimie, énergie, électronique, automatique, télécommunications, optique, informatique, mathématiques, mécanique, économie, génie industriel et management. Les domaines d'application de ces recherches fondamentales ou appliquées concernent l'environnement, le secteur de l'énergie, la « science des systèmes », les transports, les technologies de l'information et de la communication, et la santé.